Tchad : l’Ordre national des médecins en session ordinaire à N’Djamena
Le conseil national de l’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT) a ouvert samedi sa session ordinaire à N’Djamena, en présence des délégués sanitaires de différentes provinces.
Selon le président de l’ONMT, Mbaiguinam Dionadji, la présente session se déroule dans un contexte très particulier marqué par la pandémie de Covid-19 et la réorganisation du système de santé suite au diagnostic des dysfonctionnements.
« Ce contexte interpelle à plus d’un titre l’Ordre national des Médecins du Tchad qui veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine et à l’observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels ainsi que des règles édictées par notre Code de déontologie », indique Mbaiguinam Dionadji.
C’est sans oublier de « veiller à la prise en charge des autres maladies qui font aussi tant de morts dans nos cités », ajoute-t-il. Le président l’ONMT suggère des résolutions concrètes « pouvant aider vraiment à améliorer la pratique médicale dans notre pays ».
Tchad : l’Ordre national des médecins en session ordinaire à N’Djamena. © Malick Mahamat/Alwihda InfoPour l’ONMT, on ne peut avoir un système de santé performant sans un corps médical dynamique et dévoué. Après 29 ans d’existence, l’ONMT se dit « bien mature, au point d’être une force de propositions concrètes pour le développement sanitaire harmonieux au profit de la population ».
L’Ordre national demande d’être écouté pour les problèmes liés à la santé au Tchad, pas seulement à N’Djamena mais dans tout le pays.
Les bureaux des conseils provinciaux doivent être dirigés par des médecins éveillés qui connaissent le rôle de I’ONMT. « Malheureusement beaucoup de responsables locaux ne font même pas de restitution à leur retour de telle assise », affirme le président.
« Ne laissons pas les non médecins juger les actes médicaux », recommande Mbaiguinam Dionadji.
Le bureau exécutif de I’ONMT veut s’assurer, vis-à-vis des patients et de la société, que les praticiens respectent leur obligation de maintenir leurs connaissances et compétences, conformément au Code de déontologie.